Souriez, vous êtes surveillés
GRANDE ENQUÊTE :
Révélations sur le côté obscur du progrès technologique
et les risques majeurs pour nos libertés EN FRANCE !
7 min
C’est le temps qu’il a suffi à la police chinoise pour retrouver un fugitif dans une ville tentaculaire de plusieurs dizaines de millions d’habitants.
Les criminels peuvent être arrêtés avant même d’avoir commis le moindre crime aux yeux des autorités, et en un temps record !
Toute pensée dissidente est traquée et punie. Même internet est surveillé, aucun espace de liberté d’expression ne subsiste.
Vous pensez ce scénario apocalyptique tout droit sortir d’un film de science-fiction ?
C’est effectivement très proche des cauchemars futuristes tels 1984 de Georges Orwell ou du film Minority Report de Philip K.Dick.
Mais il s’agit de la réalité, aujourd’hui, en 2019 !
La recherche du fugitif a été menée fin 2017 sous les caméras d’une équipe de télévision britannique … [1]
Tandis que des arrestations préventives dans le Xinjiang ont été dénoncées par l’ONG Human Rights Watch dès 2018. [2]
Le contrôle des populations n’est plus un fantasme de régime autoritaire mais bien une réalité avec laquelle il faut désormais compter.
Comment est-ce possible ?
Grâce à des algorithmes prédictifs, mis au point pour anticiper des comportements jugés à risque.
Ceci à partir de données massives collectées par les contrôles policiers d’une part, mais surtout grâce à la vidéo-surveillance du futur, capable de reconnaissance faciale des individus.
Tout cela est rendu possible par deux avancées technologiques majeures :
- L’Intelligence Artificielle
- Le Big Data
Et le pire c’est que ce n’est pas réservé aux États autoritaires comme la Chine : c’est en train d’arriver chez nous!
En France, le Pays des Lumières, la Patrie des Droits de l’Homme !
Lisez attentivement la suite car ça VOUS concerne
Ça nous concerne TOUS.
Si vous ne me croyez pas ou si vous pensez que j’exagère, la suite va vous prouver le contraire.
J’ai réalisé une véritable enquête.
Une plongée dans les tréfonds les plus sombres des nouvelles technologies… et de ce que nos politiques nous réservent.
Avec en guise de boussole 2 questions maîtresses :
- Pourquoi l’État fait-il tout ça ?
- Quelles conséquences pour nos libertés ?
Et qu’on ne me taxe pas de complotisme ou de « Fake news » : toutes les sources sont accessibles en bas de page !
Contrôler pour mieux régner
Avec les nouvelles technologies, nous pouvons être surveillés jusque dans les petits gestes du quotidien.
Je parle ici :
- De l’espionnage permanent de nos moindres faits et gestes
- De juger nos actions et en tenir registre (comme à l’école !)
- De la surveillance de notre vie publique… et privée !
- De punir durement toute pensée non-orthodoxe
Ce qui n’était qu’un fantasme totalitaire devient réalité grâce à l’Intelligence Artificielle et le Big Data !
Pour bien comprendre ce qui se joue, laissez-moi vous présenter les choses…
Le jeu dangereux de l’État
Qu’on soit clair : le but de l’État n’est pas votre bonheur.
C’est de maintenir un statu quo avantageux (pour lui s’entend).
La rhétorique et les beaux discours ne permettent pas toujours de convaincre la population du bien-fondé des lois et des taxes.
D’un autre côté répression et punition amènent des tensions et des risques de sédition.
On aboutit à un fragile équilibre :
- Maintenir assez de liberté (ou son illusion) pour que le peuple ne se rebelle pas,
- Mais bien encadrée pour pouvoir décider à sa place (faut pas exagérer non plus !).
Montesquieu l’avait parfaitement analysé il y a 3 siècles déjà :
« Dans une monarchie bien réglée, les sujets sont
comme des poissons dans un grand filet,
ils se croient libres et pourtant ils sont pris » [3]
L’État perd… et outrepasse ses fonctions régaliennes
Selon-moi il faut le replacer dans un contexte plus large :
- une régression globale de nos libertés, au profit de
- la mainmise sans cesse grandissante de l’État sur nos vies
Historiquement l’État dispose et se définit par ses pouvoirs régaliens.
On peut en distinguer 5 :
- Assurer la sécurité extérieure (via l’armée et la diplomatie)
- Assurer la sécurité intérieure (via la police)
- Appliquer les lois et rendre la justice
- Lever l’impôt
- Battre monnaie
Cela saute aux yeux : avec l’UE et la mise en place de l’euro vous conviendrez que l’État n’est plus maître de sa monnaie…
Et il impose à son peuple des lois qui n’émanent pas de ses représentants mais d’une assemblée européenne.
Quant à l’impôt, on a vu avec les Gilets Jaunes combien le sujet est épineux dans notre pays, considéré comme le champion européen de la taxation selon un rapport Eurostat. [5]